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Carlos Gaspar Pialgata
Carlos Gaspar Pialgata
Carlos Gaspar Pialgata

En quelques mots 

Je suis né en 1956 à Montijo au Portugal.

Enfant pêcheur dans l'Estuaire du Tage, je suis arrivé seul en France à l'âge de 13 ans.

 " Technico-didacte " avec pour seul diplôme en poche, un CAP de Chaudronnerie, j’ai d’abord exercé dans le domaine de l’aéronautique puis consacré plus de 35 ans de ma vie à l'industrie des arts graphiques en tant qu’artisan technicien et projecteur mécanique. J’installais « clés en main » partout dans le monde des rotatives offset de toutes marques pour l'impression des journaux et magazines.

 

Parallèlement à mon activité, l'art a toujours été au cœur de ma vie.

Un enchaînement de réflexion et de circonstances m’ont conduit à devenir artisan d’art et à créer en 2012 avec mon épouse la Marque Karl Backwell qui allie la mode à l’Art. Ensemble, nous avons ouvert à Nice un lieu original et unique où l’on peut découvrir une maroquinerie raffinée et d'excellence, des tableaux et sculptures en forme de cœurs en acier inoxydable. 

 

Notre lieu : la boutique et l’atelier 

Au 25 rue Arson, la valse des créations échappe parfois aux passants même les plus attentifs. À l’heure où les yeux sont rivés sur les téléphones, où l’intelligence artificielle progresse, certains semblent loin d’imaginer que dans un même lieu, nous puissions vendre ce que l’on fabrique intégralement. Comme les poètes, les artisans d’art deviennent rares en ville… 

L’atelier aux dimensions modestes, que je rêve un jour grand et qui fait apparaître sur ses rambardes les créations en marqueterie couture, me demande parfois d’avoir des positions « rocambolesques » pour la réalisation de tableaux XXL ! Il se trouve au-dessus de notre boutique dans laquelle mon épouse Laetitia, aussi artiste dans la musique, se plaît à mettre savamment en scène mes créations et réalise des vitrines qui changent régulièrement selon les nouveautés.  Notre idée a été de donner un nouveau souffle à ce lieu, plus artistique où la créativité bouillonne entre l’atelier et la boutique. Nous avons aussi une démarche respectueuse de l’environnement dans le choix de nos matières.

Pour nous, la mode est plus belle

lorsqu’elle est « po-éthique »

 

Pourquoi le nom Karl Backwell ?

Nous hésitions entre « Carl » et « Karl » puis, pour la petite anecdote, l’un des premiers tableaux cousus en marqueterie se nomme « k’arlequin »

représentant Karl Lagerfeld ;

le nom d’artiste de Laetitia, étant Backwell,

le mix est né : Karl et Backwell. 


Le temps du confinement

« Conformément aux directives gouvernementales, le magasin restera fermé jusqu’à nouvel ordre … ». Voilà ce que nous pouvions lire sur les vitrines de la boutique en 2020. L’art pour ne pas tomber et créer a été la meilleure thérapie durant cette période morose.

Un grand nombre d’œuvres ont été réalisées lors du confinement : des tableaux, des sacs qui ressemblent plus à des objets d’art tant le temps à être enfermé a donné naissance à une multitude d’idées. La boutique devenue une galerie d’Art, expose du sol au plafond les œuvres.  

 

Mon travail, mes inspirations  

Mon travail est basé à la fois sur une représentation en perspective cavalière et une inspiration créative. 

C'est à cette double exigence que je soumets ma passion pour « l’Artisan’Art » que je considère à la croisée de l'art et de la rigueur. J'aime créer avec passion et liberté en alliant mes inspirations d’hier d’aujourd’hui et de demain …

Sans le savoir initialement, ma technique doit son expression à la marqueterie de bois, née quatre siècles avant notre ère, oubliée puis ressuscitée au XVIe siècle en Italie et au XVIIIe siècle en France.

Comme l'élaboration d'un puzzle, chaque pièce du tableau est soigneusement découpée, positionnée avec précision, assemblée puis cousue entre elles.

Ma technique est inédite, je n'utilise aucune colle, ce sont les coutures géométriques qui consolident les pièces. 

 

À ceux qui observent de loin mon travail et ne prêtent qu’une attention polie, cette discipline qui n’existait pas jusqu’alors, est désormais reconnue par la Chambre des métiers et le ministère de la Culture.

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